Le PSG et l’OM étaient dans le viseur de l’UEFA depuis plusieurs mois. Mais malgré sa puissance financière, le club parisien ne rentre pas dans les bonnes faveurs du ICFC (Instance de contrôle financier des clubs) qui gère le fameux Fair play financier (FPF). En effet, en dépassant les 30 millions d’euros de déficit autorisé sur les trois derniers exercices comptables, le club de la capitale a reçu “un accord de règlement”.
En résumé, Paris va devoir payer des pénalités financières sur une période donnée, avec l’obligation de rectifier le tir dans les trois ans qui viennent sous peine d’être plus sévèrement sanctionné. La sentence la plus dure consiste en une exclusion pure et simple des compétitions de l’UEFA.
Mais l’un des avocats des Rouges et Bleus n’exclut pas de contester l’analyse des experts de l’UEFA. Dans des propos retranscrits par le site Sports.fr, il déclare : “Personne d’autre n’a eu de Mediapro (le détenteur des droits TV de la L1 pour 2020-2024 qui après quelques mois d’exploitation a fait faux bond à la LFP, ndlr). Il y a eu l’arrêt du championnat (en avril 2020 face à la pandémie, ndlr) et la Ligue 1 a des charges sociales beaucoup plus élevées qu’ailleurs”.
Des remarques également valables pour l’Olympique de Marseille, concerné par les menaces de l’ICFC, dans de moindres proportions. Les Marseillais avaient déjà écopé en 2020 d’une amende de 3 millions d’euros plus une pénalité de 15% sur leurs recettes européennes pour les exercices 2020-2021 et 2021-2022.
Les Parisiens, comme leurs homologues Citizens, sont d’autant plus surveillés parce que la Liga, par le biais de son président Javier Tebas, a porté plainte contre eux auprès de l’UEFA, parce que ces deux clubs “enfreignent continuellement le règlement du FPF“.