À l’occasion de son habituel discours de fin d’année, le président du conseil, Faure Gnassingbé a lancé un appel à l’opposition togolaise, qu’il a convié à une « politique nouvelle« , marquée par un profond changement dans les débats d’idée.
Dans son discours, Faure Gnassingbé a notamment plaidé pour une nouvelle culture politique, « une culture politique de respect où l’on critique des idées et jamais les personnes, où l’on s’oppose sans se déchirer où l’on débat, sans se détruire« .
Il a également invité l’opposition à franchir ensemble cette étape qui conduira d’après lui, à un climat politique plus apaisé « où les désaccords s’expriment de manière constructive sans violence ni dégradation« .

« La critique constructive et apaisée fait partie du fonctionnement normal de la démocratie. Je veux le dire clairement ce soir : ‘l’opposition est une composante essentielle de la République’. Elle a la responsabilité de questionner, d’alerter et de proposer« , a d’abord lancé le PCM.
Avant de poursuivre : « En 2026, je souhaite qu’une culture politique nouvelle s’impose, une culture politique de respect, où l’on critique des idées et jamais les personnes, où l’on s’oppose sans se déchirer où l’on débat, sans se détruire. Franchissons ensemble cette étape supplémentaire vers un climat politique plus apaisé, où les désaccords s’expriment de manière constructive sans violence ni dégradation« .
Et de rappeler : « Pour rassembler ainsi la Nation, il faut commencer par tendre la main. Reconnaître que la paix civile ne se maintient pas seulement par la loi, mais aussi par le geste juste et par la compréhension« .
Le Président du conseil a aussi renouvelé ses souhaits de gracier un certain nombre de prisonniers, expliquant son geste par une envie de montrer la voie vers la culture d’une paix sociale et durable.
« C’est dans cet esprit d’apaisement que j’ai demandé au ministre de la Justice d’exécuter des décisions de grâce et de clémence que nous avons prises lors du dernier Conseil des ministres. Il ne s’agit ni d’impunités, ni de faiblesse sur des crimes graves. Il s’agit plutôt d’éviter que des erreurs ou des moments d’égarement deviennent des destins brisés. Il s’agit surtout à notre pays de regarder de l’avant« , a-t-il assuré.