Selon Samuel Eto’o, candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) le processus électoral est « vicié par un Exécutif intérimaire juge et partie ».
L’ ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun, en colère, estime que Seidou Mbombo Njoya et les autres membres du Comité exécutif intérimaire de la FECAFOOT ne devraient pas prendre part au processus électoral actuel. Ils sont « juges et parties », preuve que Seidou Mbombo Njoya, résolu à lui barrer la route qui mène à la présidence, « est prêt à tout pour se maintenir à la tête de la FECAFFOT ».
L’ancien pensionnaire du FC Barcelone dénonce « une falsification aggravée de la liste des clubs des championnats départementaux appelés à prendre part aux élections au niveau départemental ».
Il a au passage évoqué « des menaces proférées à certains présidents et promoteurs des clubs… Le conflit d’intérêt du président par intérim et de plusieurs membres du Comité exécutif intérimaire de la FECAFOOT qui sont à la fois juges et parties en étant candidats à des postes d’élus ».
Pour Samuel Eto’o, le refus par la FECAFOOT d’appliquer une sentence qui « démontre clairement l’existence des fraudes massives dans la mise en œuvre du processus électoral », est un signe de mauvaise foi de Seidou Mbombo Njoya.
« Il est clairement démontré par tous ces faits que nous allons tout droit vers une mascarade électorale fomentée par l’Exécutif intérimaire actuel dans l’unique but de se maintenir aux affaires », déplore Eto’o.
D’après Afrik, la sentence arbitrale annulait les effets de la décision de la Commission électorale portant publication de la liste des clubs des championnats départementaux appelés à prendre part au processus.
Elle a été rendue par la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage, le 7 septembre dernier.
Samuel Eto’o appelle la FIFA à prendre des mesures urgentes « afin de garantir l’équité, la transparence et la sincérité des scrutins ».
