Toutes les femmes rêvent d’une belle poitrine. La semaine mondiale de l’allaitement maternel édition 2019 a pris fin ce mercredi. Au Togo, les statistiques de l’UNICEF montrent que 58 % des enfants sont nourris exclusivement au sein dans les six mois suivant leur naissance. Cette pratique n’est pas sans conséquences.
Si les jeunes mamans cessent prématurément de nourrir leurs bébés au lait maternel, c’est pour diverses raisons. Pour Yasmine MOUSSA, docteur en pédiatrie, cela s’explique par le fait que dans les zones urbaines surtout, certaines femmes veulent conserver la forme de leur poitrine, d’autres doivent reprendre le travail et certaines femmes préfèrent le choix du lait importé.
D’après Yasmine Moussa, cette cessation anticipée de l’allaitement maternel présente des conséquences négatives, aussi sur la mère que sur le nourrisson. Selon le médecin : « Quand la mère arrête prématurément l’allaitement, elle peut reprendre si vite son cycle menstruel si elle n’est pas sous une contraception. Elle peut retomber si vite enceinte ».
Elle parle notamment des conséquences de l’allaitement précoce sur les bébés : « Un enfant qui a été sevré très tôt, peut souffrir d’un traumatisme psychologique. En plus, le problème, c’est qu’on remplace le lait maternel par d’autres aliments. Or, l’enfant n’a pas encore tout ce qu’il faut au niveau de son tube digestif pour digérer ses aliments.
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Sur le plan de la santé, l’enfant ne se développe pas comme cela se doit. Soit, il augmente de poids, soit son poids diminue et il y a un retard de croissance qui s’installe. Enfin, sur le plan immunitaire, il est fragile et peut contracter n’importe quelle maladie ».
