À l’occasion des fêtes de fin d’année, Noël en l’occurrence, il est de coutume d’accrocher certaines plantes. Mais, attention, il y en a qui sont toxiques.
Le gui
Faites un vœu sous le gui et il se réalisera, disent les légendes.
Ses feuilles sont plus toxiques que ses baies de couleur blanche. Il ne présente pas de dangers réels en petite quantité. Cependant, une ingestion en plus grande quantité, indique l’Anses, peut entraîner des troubles cardiaques ou neurologiques. Le danger est plus grand pour les animaux (chiens, chats, moutons, chevaux, vaches), les feuilles étant potentiellement mortelles si elles sont consommées.
Le poinsettia ou « étoile de Noël »
Plante décorative reconnaissable à ses feuilles qui se parent de couleurs rouges ou plus claires en fin d’année, elle représente un danger pour les enfants et les animaux. Les maux vont des troubles digestifs sans gravité chez les enfants en cas d’ingestion à des conséquences plus graves (troubles digestifs, salivation excessive), en cas de mâchonnement de feuilles ou tiges chez les animaux de compagnie.
Le houx
Les enfants sont attirés par les petites baies rouges de cette plante à petites feuilles bordées de piquants qui tombent au sol. Mais il ne faut pas les manger. D’après l’Anses, si une ou deux baies peut provoquer quelques troubles digestifs mineurs (nausées, vomissement), une plus grande quantité entraîne de plus grandes conséquences : salivation importante, diarrhées persistantes, voire somnolence ou convulsions. Les chiens et les chats s’y intéressent et devraient en être éloignés. D’après Cnews, ils pourraient potentiellement se retrouver dans le coma.
Que faire en cas de consommation de ces plantes-poisons ?
Pour les intoxications d’animaux, il faut appeler un centre antipoison vétérinaire. Si un enfant vient à manger l’une de ces plantes, certes, il faut contacter un Centre antipoison, mais avant, il faut passer un linge mouillé sur sa bouche et d’éviter de lui faire boire de l’eau. Pour faciliter l’identification de la plante pour avoir accès aux soins appropriés, l’Anses recommande d’avoir une photo de la plante