L’hôpital du district sanitaire N°2 a été témoin d’un fait étrange le 12 juillet dernier. Un patient reçu et qui est malheureusement décédé suite à un vomissement abondant de sang.
Des suspicions relatives à la fièvre Lassa, venant de part et d’autre, ont emmené les responsables à faire rapidement des prélèvements sur la dépouille afin d’approfondir et déterminer les réelles causes dudit vomissement.
Les résultats d’analyses se révèlent négatifs pour les fièvres hémorragiques notamment la fièvre Lassa. Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a saisi l’occasion pour rassurer les populations et les exhorter à plus de vigilance et à l’adoption de comportements sains.
Notons que la fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique foudroyante (causée par un arenavirus nommé virus de Lassa), proche de la fièvre Ebola, décrite pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, dans l’État de Borno, Nigeria.
Cette maladie est un véritable fléau en Afrique de l’Ouest, endroit dans lequel elle est responsable d’épidémies mortelles lorsqu’elle touche des individus fragiles (réfugiés, enfants, personnes âgées). La maladie a été observée dans plusieurs pays incluant le Nigeria, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Mali et elle est apparue au Bénin en novembre 2014. De plus, elle est la fièvre hémorragique la plus souvent exportée hors des frontières où elle sévit.