Le harcèlement sexuel, fait partie des fléaux de la société contre lequel plusieurs militants se battent aujourd’hui. Il n’épargne personne. Même le président français, Emmanuel Macron, en a été victime.
Nous sommes dans les années 2015 – 2016 et Emmanuel Macron n’est pas président, mais ministre de l’Économie de François Hollande, alors président de la France. Avant ça, en décembre 2014, Emmanuel Macron partageait son mail avec un groupe de jeunes entrepreneurs pour qu’ils lui envoient des idées d’innovation. Mais en lieu et place d’idées innovantes, une étudiante en droit de Montpellier (Hérault), a choisi de lui exprimer ses sentiments. S’en suivirent des mois de harcèlement sexuel virtuel. En effet, entre 2015 et 2016, la boîte de messagerie du ministre fut inondée de messages d’amour et de clichés suggestifs de son admiratrice. «Il s’agissait de messages à caractère érotique. C’étaient des mails dans lesquels elle lui déclarait sa flamme. Il y avait aussi des photos d’elle, dans le détail desquelles nous n’entrerons pas», indiquait alors une source judiciaire à Midi Libre.
Épuisé, Emmanuel Macron a finalement porté l’affaire devant la justice le 16 février 2016. Résultat : une étudiante gabonaise placée en garde à vue suite à une enquête de la police de Montpellier. «C’est une personne perturbée sur le plan psychiatrique qui envoyait depuis plusieurs mois des mails et des photos déclarant sa flamme à Emmanuel Macron», avait fait savoir à l’époque le procureur de la République de la ville Christophe Barret à Reuters, comme l’a rapporté Capital. «Au vu de la répétition des mails, le ministre a déposé plainte mais c’est une personne qui ne présente pas un danger à proprement parler» précisait-il.
Gardée à vue pour messages réitérés malveillants en vue de troubler la tranquillité d’autrui, la jeune femme a été rapidement relâchée après une expertise psychiatrique, écopant uniquement d’un rappel à la loi, rapporte Gala.
Comme quoi, le harcèlement sexuel touche aussi bien les femmes que les hommes même si cela est plus criard du côté de la gent féminine.