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Foire Adjafi : l’optimisation fiscale expliquée aux jeunes entrepreneurs

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foire-adjafi-loptimisation-fiscale-expliquee-aux-jeunes-entrepreneurs« Être dans l’informel empêche la croissance de votre entreprise, parce que vous ne pouvez pas avoir accès à un certain nombre de prestations auxquelles vous auriez pu avoir droit », a déclaré Fiagbé Atsu, Juriste fiscaliste à la Direction de la législation fiscale et des contentieux de l’Office togolais des recettes (OTR), au cours de la conférence dédiée à la fiscalité ce mercredi 7 septembre sur le site de la Foire Adjafi.

Cette rencontre, ayant pour thème central, « Les techniques de l’optimisation fiscale au moment de la création des entreprises », et qui a duré  plus de trois heures d’horloge, a été une occasion au cours de laquelle, les jeunes entrepreneurs présents ont été sensibilisés sur les avantages qu’ils pourraient tirer en respectant le Code général des impôts et les obligations déclaratives.

L’optimisation fiscale, définie comme l’ensemble des techniques et des procédés utilisés pour réduire sa charge fiscale en se prévalant des avantages de la loi, est loin des notions de fraude, et d’évasion fiscales, qui sont basées sur des méthodes illicites pour payer le moins d’impôts possibles.

Ainsi, pour ce faire, « avant de créer une entreprise, il faut aller vers un conseil, ou la personne peut nous approcher au niveau du Commissariat des impôts et nous allons lui donner des directives en ce sens, ainsi que les avantages et les techniques qu’il peut utiliser pour optimiser son impôt » ,a-t-il ajouté. Car, précise-t-il, l’optimisation de l’impôt passe par un choix du régime de son entreprise, vu que ce choix assujettit au paiement des taxes suivant la catégorie d’entreprise et le chiffre d’affaires.

En termes concrets, pour un jeune entrepreneur, il serait préférable, pour lui, d’être sous forme d’entreprise individuelle, appelée par le passé ‘’Etablissement’’, et qui est soumise au régime d’impôt individuel appelé TPU (Taxe professionnelle unique) basée sur les déclarations de l’entrepreneur et sur son chiffre d’affaires ; au lieu d’être sous forme d’une entreprise classique qui, elle, est soumise généralement à 32 voire 36 impôts.

Ces différentes étapes, qui rendent une entreprise légale, et qui font l’objet au cours des communications à cette cinquième édition de la foire Adjafi, en l’occurrence l’inscription au Centre des formalités des entreprises (CFE) présentée le lundi, et l’importance du respect des lois fiscales en vigueur, renforceront sans doute la qualité de l’approche managériale de ces jeunes entrepreneurs présents à cette édition.