Sylvain Gbohouo en a gros sur le cœur. Tenu à l’écart de la CAN 2021 pour une affaire de dopage, le portier des Eléphants, excédé, a enfin décidé de dire sa part de vérité.
Se sentant abandonné par la fédération ivoirienne de football et par celui qui lui a fait prendre le comprimé qui a nuit à sa carrière, n’a pas mâché ses mots à travers des vidéos postées sur son compte Instagram le 5 mars 2022.
“Je suis un cabri mort (…) Pour un simple comprimé que le médecin de ma sélection m’a prescrit, je suis seul et abandonné aujourd’hui… Cela fait trois mois que je n’ai pas de salaire de mon club (la formation éthiopienne de Wolkite Ketema, ndlr)… Je suis tout seul et j’essaie de rentrer par-ci et par-là pour trouver une solution à ce problème dans lequel m’a mis le médecin de la sélection”, révèle Sylvain Gbohouo, dans une vidéo.

Et de s’attaquer au médecin aurait mis sa vie en danger : “Ma fillette a remarqué que mes doigts tremblent seuls. Cela ne m’était jamais arrivé avant de prendre ce médicament du nom de Saftarel. Cherchez Saftarel sur Google. Le médecin de la Fédération qui m’a prescrit le médicament et m’a mis dans les problèmes aujourd’hui ne reconnaît pas qu’il m’a accompagné. J’ai demandé à la FIF de le renvoyer car il a mis ma vie et ma carrière en danger”, dénonce Sylvain Gbohouo.
L’ancien gardien du TP Mazembé ne décolère pas ; il garde une dent contre la Fédération ivoirien de Football. “Le mail de la FIFA est arrivé à Abidjan le 22 décembre. J’ai été informé de la suspension le 28. Cela fait neuf ans que je suis en équipe nationale et on n’a jamais entendu quelque chose de grave me concernant. Ma prime (de qualification, ndlr) n’a pas été payée. On me garde dans un hôtel et on me demande de revenir en tant qu’invité. Ma fédé m’a enlevé sur cette liste”, fulmine Gbohouo.