L’Algérie s’est qualifiée jeudi pour la Coupe du monde 2026 de football en battant la Somalie (3-0) à Oran, la grande métropole de l’ouest algérien, devenant la quatrième équipe africaine à s’assurer un billet pour le Mondial nord-américain.
L’Algérie, qui ne peut plus être rejointe en tête du groupe G, l’a emporté grâce à un doublé de Mohamed Amoura et un but de Riyad Mahrez, le capitaine des Fennecs.
Elle rejoint le Maroc, la Tunisie et l’Egypte. Ce sera la cinquième participation de l’Algérie après 1982 en Espagne, 1986 au Mexique, 2010 en Afrique du sud et 2014 au Brésil.

« Nous sommes très heureux et fiers de votre qualification pour la Coupe du Monde », a réagi dans la foulée le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
« Vous avez redonné à tout le peuple algérien, à l’intérieur du pays et à l’étranger, le goût des grandes joies. Mille mercis aux Verts », a écrit M. Tebboune sur son compte officiel sur les réseaux sociaux.
L’Algérie a ouvert le score très rapidement grâce à l’attaquant de Wolfsburg Mohamed Amoura qui, dès la 6e minute, a repris du plat du pied un centre de Riad Mahrez.
Le joueur du club saoudien d’Al-Ahli a ensuite retrouvé le chemin des filets après plus de dix mois de disette. Il a aggravé la marque à la 19e minute d’une superbe demi-volée.
Mohamed Amoura a signé pour sa part un doublé en reprenant de la tête un centre de Mahrez à la 57e minute.
L’Algérie avait manqué la Coupe du monde de 2022 au Qatar après la terrible désillusion d’un match de barrage perdu contre le Cameroun à l’ultime seconde, dans son stade fétiche de Mustapha Tchaker à Blida, sous la conduite de l’ex-entraîneur national Djamel Belmadi.
Ce dernier, arrivé à la tête des Fennecs en 2018, avait pourtant réussi à emmener l’Algérie au sommet du foot africain en remportant la CAN en 2019 en Egypte, un sacre qui lui avait valu le surnom de « ministre du bonheur ».
Mais les premiers signes d’essouflement étaient apparus lors de la CAN-2022 au Cameroun où l’Algérie, tenante du titre, avait été éliminée dès le premier tour.
Le coup de grâce était intervenu en 2024 avec une piteuse élimination dès le premier tour de la CAN en Côte d’Ivoire.
L’Algérie s’était alors séparée de Djamel Belmadi, au lendemain d’une défaite contre la modeste Mauritanie avant de confier les rênes de l’équipe à l’entraîneur suisse Vladimir Petkovic en février de la même année.
Sous sa houlette, l’Algérie s’est qualifiée sans grandes difficultés pour la CAN-2025, organisée en fin d’année au Maroc, et n’a concédé qu’une seule défaite face à la Guinée (1-2) à domicile, depuis le début des qualifications à la Coupe du monde 2026, co-organisée par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.
Avec AFP