Foot : Philippe Diallo affine son projet d’une Société de clubs à la place de la Ligue

Foot : Philippe Diallo dans la délégation d'Emmanuel Macron en Egypte

Crédit Photo : FFF

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Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a dévoilé ce mardi 16 septembre 2025, devant son comité exécutif une nouvelle version du projet « Premier League à la française », censée convaincre le monde professionnel qui avait été réticent devant sa première mouture.

Cette contribution, qui a pris en compte certaines des observations faites par la Ligue de football professionnel cet été, doit désormais être partagée avec l’ensemble des acteurs du microcosme pro (LFP, clubs, syndicats…) pour envisager une position commune avant un passage de la loi à l’Assemblée nationale.Philippe Diallo, qui oeuvre pour une réforme de la gouvernance du football professionnel national depuis sa réélection à la tête de la « 3F » en décembre, a engagé en mars des « Etats généraux » du secteur englué dans une crise des droits TV qui plombe ses finances et menace son existence.Cette réforme prévoit la transformation de la LFP en une Société des clubs, en lien plus étroit avec la Fédération, dans la droite ligne de la proposition de loi (PPL) des sénateurs Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (Union centriste) adoptée en juin au Sénat.

Contrairement à ce qui était proposé dans sa première mouture, la future Société des clubs commercialisera les droits audiovisuels et marketing, organisera et réglementera les compétitions.

La Fédération gardera en revanche le droit de veto sur les décisions importantes. Malgré la forte opposition du secteur professionnel, elle n’a pas non plus voulu céder sur la prise de contrôle de la DNCG, le gendarme financier du football français, une commission indépendante placée jusqu’ici sous l’autorité de la Ligue.

La FFF siègera par ailleurs au conseil de surveillance de la Société des clubs, ainsi qu’à son Assemblée générale, aux côtés des clubs, du fonds d’investissement CVC (qui détient 13% de LFP Media) et des familles (joueurs, entraîneurs, arbitres).

« C’est pour cela que l’on peut parler d’une Premier League à la française », a expliqué Philippe Diallo. La Société des clubs a le même fonctionnement (que celui de l’instance anglaise, ndlr), mais elle prend en compte la particularité française d’inclure dans les décisions les différentes familles du football ».

Autre évolution majeure : la disparition du poste de président et des élections, au profit d« un directoire de trois ou quatre manageurs indépendants, sans lien avec les clubs pour éviter les conflits d’intérêts, recrutés pour leurs compétences et révocables par les clubs », selon M. Diallo.

© Agence France-Presse

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