Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a dévoilé ce mardi 16 septembre 2025, devant son comité exécutif une nouvelle version du projet « Premier League à la française », censée convaincre le monde professionnel qui avait été réticent devant sa première mouture.
Contrairement à ce qui était proposé dans sa première mouture, la future Société des clubs commercialisera les droits audiovisuels et marketing, organisera et réglementera les compétitions.
La Fédération gardera en revanche le droit de veto sur les décisions importantes. Malgré la forte opposition du secteur professionnel, elle n’a pas non plus voulu céder sur la prise de contrôle de la DNCG, le gendarme financier du football français, une commission indépendante placée jusqu’ici sous l’autorité de la Ligue.

La FFF siègera par ailleurs au conseil de surveillance de la Société des clubs, ainsi qu’à son Assemblée générale, aux côtés des clubs, du fonds d’investissement CVC (qui détient 13% de LFP Media) et des familles (joueurs, entraîneurs, arbitres).
« C’est pour cela que l’on peut parler d’une Premier League à la française », a expliqué Philippe Diallo. La Société des clubs a le même fonctionnement (que celui de l’instance anglaise, ndlr), mais elle prend en compte la particularité française d’inclure dans les décisions les différentes familles du football ».
Autre évolution majeure : la disparition du poste de président et des élections, au profit d« un directoire de trois ou quatre manageurs indépendants, sans lien avec les clubs pour éviter les conflits d’intérêts, recrutés pour leurs compétences et révocables par les clubs », selon M. Diallo.