Selon les résultats d’une étude scientifique menée en Norvège, la structure sanguine du cerveau est modifiée chez les joueurs qui effectuent des têtes à répétition ou subissent des chocs accidentels à la tête.
Comme Petr Cech il y a quelques années, les joueurs de football finiront-ils par porter un casque pendant les matchs, voire à l’entraînement ?
Selon une nouvelle étude scientifique mise en lumière jeudi par The Guardian, la répétition des têtes avec un ballon et les chocs accidentaux à la tête ont des conséquences sur la structure sanguine du cerveau.
Présentée dans la revue médicale Brain Journal, la conclusion résulte d’une expérience menée après des prélèvements effectués, en match et à l’entraînement, sur 89 joueurs professionnels de première division norvégienne.
Les chercheurs ont constaté des “altérations spécifiques” dans le sang des joueurs qui ont répété des têtes à l’entraînement, notamment sur coups de pied arrêtés.
Même constat pour les footballeurs ayant subi un choc à la tête en plein match.
Ces dernières années, de plus en plus d’études s’intéressent aux risques pour la santé du jeu de tête dans le football.
En 2020, la fédération anglaise a officiellement interdit de jouer les ballons avec la tête lors des entraînements des jeunes de moins de 12 ans.
Les clubs de Premier League ont ensuite formellement reçu pour consigne de limiter les têtes puissantes lors des entraînements des joueurs professionnels. Des décisions similaires ont été prises aux États-Unis et en Écosse.
Avec rmcsport