Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Football : Mamadou Sakho fait condamner l’Agence mondiale antidopage

Facebook
Twitter
WhatsApp

Mamadou Sakho, l’ex-capitaine du PSG, vient de remporter ce mercredi 4 novembre 2020 un match judiciaire commencé il y a plus de quatre ans. En avril 2016, alors défenseur central à Liverpool, il avait été suspendu 30 jours par l’UEFA pour un contrôle antidopage positif après un match contre Manchester United le 17 mars 2016. Dans les urines du joueur, l’analyse avait détecté la présence d’higénamine (un stimulant contenu dans des compléments alimentaires.)

Cette suspension avait notamment privé Sakho de la fin de saison avec Liverpool et, surtout, de disputer l’Euro 2016 en France alors que Didier Deschamps comptait intégrer le héros de France-Ukraine à son groupe. Le 28 mai 2016, l ‘UEFA avait levé sa suspension au motif que le produit ingéré par Sakho, l’higénamine n’était pas inscrit sur la liste des produits interdits.

« L’AMA regrette le préjudice »

Dans la foulée, le joueur avait logiquement décidé de se retourner contre l’Agence mondiale antidopage (AMA). Quatre ans après, Sakho a remporté son procès. Selon le jugement rendu ce mercredi par la Haute Cour de la division du Queen’s Bench à Londres, l’AMA a été condamnée à des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été dévoilé et a présenté ses excuses au joueur.

«L’AMA reconnaît que M. Sakho n’a pas enfreint le règlement antidopage de l’UEFA, qu’il n’a pas triché, qu’il n’avait pas l’intention d’obtenir un quelconque avantage et qu’il a agi de bonne foi. L’AMA regrette le préjudice », peut-on lire dans un extrait du jugement […] qui évoque « les allégations diffamatoires portées à la réputation de M. Sakho et la détresse, la blessure et l’embarras qui lui ont été causés. »…

« Pour montrer la sincérité de ces excuses, l’AMA a convenu avec ses assureurs de verser à M. Sakho une somme substantielle de dommages et intérêts. L’AMA a également accepté de prendre en charge les frais raisonnables de M. Sakho. » C’est la première fois qu’un joueur fait condamner l’AMA.

Avec Le Parisien