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Football : voici l’origine du carton rouge

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Le carton rouge (ou carte rouge en Belgique) est un carton de pénalité qui est utilisé dans plusieurs sports. Ce carton explique qu’un joueur est pénalisé d’une sanction. Cela va généralement de l’expulsion à la disqualification.

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Le carton rouge a fait son apparition à la suite de la Coupe du monde de football de 1966. Lors du quart de finale particulièrement tendu entre l’Argentine et l’Angleterre, pays hôte, l’arbitre Rudolf Kreitlein expulse le capitaine et défenseur argentin Antonio Ubaldo Rattín.

L’arbitre lui fait signe de quitter le terrain, mais le joueur refuse de sortir. S’ensuivent de longues minutes de confusion pendant lesquelles le match est interrompu. Rattín finira par sortir, mais les instances dirigeantes demanderont à l’arbitre Ken Aston de trouver une solution à ce problème, ce qu’il fera en s’inspirant du feu tricolore : « jaune : attention, puis rouge : stop ».

Depuis ce temps, au cours d’un match de football, le carton rouge est utilisé par l’arbitre central pour exclure un joueur. Le joueur exclu doit quitter le terrain et ses abords immédiats, dans l’instant et de manière définitive. Il ne peut être remplacé par un autre joueur. Un joueur présent sur le banc de touche peut aussi recevoir un carton rouge car il est pleinement sous l’autorité de l’arbitre.

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Ses dimensions sont de 102 mm × 76 mm en général.

La loi 12 du football prévoit sept motifs d’exclusion. Un joueur est exclu si :

  1. il reçoit un second avertissement au cours du même match
  2. il se rend coupable d’une faute grossière
  3. il adopte un comportement violent ou d’anti-jeu
  4. il crache sur un adversaire ou toute autre personne
  5. il empêche un adversaire de marquer un but, ou annihile une occasion de but manifeste, en touchant délibérément le ballon de la main (ceci ne s’applique pas au gardien de but dans sa propre surface de réparation)
  6. il anéantit une occasion de but manifeste d’un adversaire se dirigeant vers son but en commettant une faute passible d’un coup franc ou d’un coup de pied de réparation (penalty)
  7. il tient des propos ou fait des gestes blessants, injurieux et/ou grossiers.