Le septuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, a été anobli ce mercredi 15 décembre, au château de Windsor par le Prince Charles.
Cette distinction tombe trois jours seulement après l’immense désillusion survenue à Abu Dhabi, où se déroulait le dernier grand prix de la saison. Sur le tracé de Yas Marina dimanche dernier, le pilote McLaren a été dépossédé de son titre par Max Verstappen à l’issue d’un dernier tour complètement fou.
Dans la résidence de la famille royale, Lewis Hamilton, accompagné de sa mère Carmen Lockhart, a donc effectué sa première apparition publique depuis cet échec. Il devrait de nouveau être sous les feux des projecteurs, jeudi, à l’occasion du gala de fin de saison de la Fédération française de l’automobile où il est censé recevoir son prix de vice-champion du monde de Formule 1 en retrouvant son «bourreau» néerlandais.
L’Anglais est le premier pilote encore actif à recevoir cette distinction, tandis que ses prédécesseurs Jack Brabham, Stirling Moss et Jackie Stewart avaient eux aussi été décorés après leur carrière, comme Sir Frank Williams, père de l’écurie éponyme décédé il y a quelques semaines.
Jusqu’à ce mercredi, Lewis Hamilton devait se contenter du grade le plus bas du système honorifique. En 2008, après son premier sacre planétaire obtenu à 23 ans, il avait été élevé au rang de membre de l’Empire britannique. Rien ne laissait alors présager d’une attente aussi longue pour obtenir l’anoblissement. Treize années auront pourtant été nécessaires pour décrocher ce Graal honorifique décerné par le Bureau du Cabinet, officiellement dirigé par le premier ministre.
