Soyez les bienvenus à la 8e édition du Forum National de Coopération Universitaire placé sous le thème : ‘’L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LE MARCHE DE L’EMPLOI’’
Des sous-thèmes comme l’entrepreneuriat des jeunes, l’emploi des jeunes, les bases de la coopération universitaire seront entre autres traités en panels avec en toile de fond la foire animée par les établissements participants.
Un rendez-vous du donner et du recevoir entre d’une part les universités publiques et privées du Togo et avec les universités de l’extérieur, notamment l’université de Winneba du Ghana.
La communauté universitaire est conviée à ces échanges pour un meilleur devenir de l’enseignement supérieur et de la création de débouchés pour le marché de l’emploi.
Pendant 3 jours, suivez en DIRECT avec nous depuis l’Auditorium de l’Université de Lomé ainsi que son esplanade les activités du Forum sur le www.l-frii.com.
La Rédaction
Mot du Professeur David Dosseh, Président du Comité d’Organisation du Forum National de Coopération Universitaire
Comment former et pour quel devenir ?, telle est la question essentielle à laquelle doit répondre l’Université afin de construire des curricula adaptés au marché de l’emploi.
C’est cette question qui motive la tenue chaque année de ce Forum.
Mot du Prof Gumedzoe Dieudonné, Président de la Convention pour l’excellence et la valorisation de l’enseignement supérieur au Togo (CEVEST).
Reconnaissances et remerciements aux différentes personnes qui se sont mobilisées pour la tenue effective de ce forum ainsi que les partenaires.
Présentation de la CEVEST créée le 13 avril 2011 avec 7 établissements. Mais aujourd’hui, elle compte 23 universités dont les 2 universités publiques.
Présentation des objectifs et des missions de la CEVEST qui est d’œuvrer à la valorisation de l’enseignement supérieur au Togo.
La 8ème édition du Forum a pour objectif de servir de plateforme pour la discussion du monde universitaire avec le marché de l’emploi en termes de disponibilité de l’emploi et d’adaptation des curricula aux besoins du marché de l’emploi.
Elle s’inscrit dans les différentes réformes effectuées dans l’enseignement supérieur au Togo.
Rapport du Concours de Logo de la CEVEST
Ambroise Komlan Adjamagbo, le rapporteur du jury international de 5 membres a procédé à la lecture du rapport Synthèse des travaux d’évaluation du concours de logo de la CEVEST qui a été fait le 30 mars 2016 dans les locaux de la DIRECOOP
53 propositions ont été reçues et validées. La pertinence graphique, la lisibilité et la conformité aux missions de la CEVEST sont entre autres les critères sur lesquels se sont basés les membres du jury pour délibérer.
Les propositions sont passées par 5 étapes de délibération au cours desquelles 3 projets ont été retenus.
. Troisième prix ; Proposition numéro 26 : M. AYIKOE Komla Josias B, étudiant en Licence à l’EAMAU avec une enveloppe de 100 000 Francs
. Deuxième prix : Proposition 20 ; Etudiant en Master 1 en urbanisme et aménagement du territoire, M. MEPOUTAND avec une enveloppe de 150 000 Francs CFA
Premier prix : Proposition numéro 8 par l’étudiant en Master 2 Architecture et Patrimoine de l’EAMAU ADOM Bikliwé avec une enveloppe de 250 000 Francs CFA.
Mot du Prof. Gbeassor
Le Président de l’Université de Lomé, Prof. Messanvi Gbeassor a témoigné sa reconnaissance à tous les acteurs qui œuvrent pour la tenue de ce rendez-vous annuel en vue de préparer les jeunes diplômés à des emplois décents.
Pour ce faire, relever le défi de la qualité de la formation dispensée cadre avec la vision de la thématique choisie pour ce forum. Ceci en vue de permettre aux acteurs d’être mieux outillés, examiner les actions possibles dans le domaine et contribuer davantage à la recherche et l’innovation.
Mot du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur
Le Prof. Assimah Kpatcha, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avant de lancer les travaux de cette 8ème édition du forum a insisté sur le partenariat inclusif entre les universités publiques et privées afin de mutualiser les connaissances et les savoir-faire.
Ce partenariat rend possible un cadre d’échange des ressources humaines pour avoir une assurance de la qualité des jeunes formés. Il favorise également la compétitivité de notre enseignement supérieur sur le plan international.
Il a rappelé pour finir que les efforts de la CEVEST tendent à créer une adéquation entre les emplois disponibles au Togo et les formations pour permettre aux étudiants de mieux se positionner sur le marché de l’emploi et de saisir les opportunités.
Première conférence du FNCU
M. Edmond Comlan Amoussou, DG de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE), a animé la première conférence de cette 8ème édition du Forum National de la Coopération Universitaire en compagnie des Prof. Koumaglo Honoré et Christophe Ampah Johnson de l’Université de Lomé, sous le thème, ‘Stratégies de renforcement des capacités des jeunes en vue de leur employabilité.’
Le Directeur de l’ANPE a dans un premier plan fait un état des lieux de la situation du marché de l’emploi au Togo. Il ressort des études que le taux de chômage est en baisse, passant de 7% en 2011 à 3.5% en 2015, mais que le taux de sous-emploi est en continuelle hausse qui découlent de la faiblesse de notre économie qui est extravertie.
Il a pour finir fait un gros plan sur les actions du gouvernement en faveur de l’insertion professionnelle, les différents programmes mis en place et les différentes stratégies afin d’accroître le degré d’employabilité des étudiants formés.
University of Education, Winneba, un modèle d’autofinancement à suivre :
Les sources de financement des universités ghanéennes : cas de l’université de l’University of Education, Winneba est le thème sur lequel les universitaires de cette institution ont entretenu le public
Le panel est composé de Prof. Kossi Koumaglo et Prof. Atafei Pewissi de l’Université de Lomé, et M. Thomas Koumou de la Veille économique.
Après avoir fait une présentation générale de l’université de Winneba, son historique et ses curricula, M. Shadrack Nkatiah, Expert comptable dans l’université ghanéenne, présentateur de circonstance, a fait ressortir les difficultés auxquelles sont confrontées en général les universités ghanéennes et en particulier l’université de Winneba en termes de financement des activités de l’université.
Les ressources sont limitées. Le gouvernement octroie des revenus limités (environ 40%) pour les universités. Mais dans le budget, ces fonds n’assurent que les salaires et les rémunérations, et ce financement est en continuelle régression.
Le modèle de l’université de Winneba se base essentiellement sur le constat de l’insuffisance du financement octroyé par le gouvernement. Mais, la constitution a prévu dans les textes des dispositions permettant à l’université de se trouver des moyens propres d’autofinancements.
Pour arriver à maintenir à flot le travail de la communauté universitaire, une cellule de réflexion interne est mise sur pied au sein de l’université. Il s’agit donc de développer des sources de revenus propres afin de faire rentrer des fonds et faire fonctionner l’université.
Des sources internes de financement comme les unités de fabrication de vêtements, de meubles, des champs, des stations de production d’eau, des services d’imprimerie et de commerce ainsi que des unités de production de biens et services sont entre autres des stratégies explorées par les universitaires de Winneba.
Ouverture des travaux de l’après-midi
Après la conférence animée par les universitaires ghanéens de Winneba qui a clôturé les interventions de la première matinée du Forum, l’après-midi est consacré à deux panels.
A 15h, est ouvert la première table-ronde. Au panel, la modératrice, Mme Sahouda Gbadamassi- Mivedor, directrice du FAIEJ, M. Komi Akpa de l’ONG PASYD, Prof. Nadédjo Bigou-Lare de l’Université de Lomé et Prof. Gumedzoe Dieudonné entretiennent les participants sur la thématique : L’entrepreneuriat des jeunes : état des lieux, orientations futures.
La problématique de l’insertion professionnelle des jeunes est au cœur des préoccupations des gouvernants, a fait ressortir Mme Mivedor- Gbadamassi dans sa note introductive.
Pour parvenir aux objectifs de réduction du chômage, il est important de prendre en compte l’importance de l’entrepreneuriat afin de sa résolution. Du point de vue universitaire, le diplômé doit être capable d’être performant depuis les bancs et il y va de la nécessité d’intégration des formations et enseignements professionnalisant.
La question du financement et d’accompagnement des projets des jeunes entreprises est une préoccupation majeure. Au Togo, des mécanismes et dispositifs dont le FAIEJ, l’ANPGF et la Maison de l’Entrepreneuriat de Lomé (MEL) viennent combler le manque
Il faudrait que les jeunes prennent conscience de leur devenir. Les jeunes porteurs de projets doivent donc se référer aux accompagnateurs afin d’étudier le terrain et le marché, développer une relation de confiance afin de permettre à des idées d’entreprises de devenir des entreprises viables participant au développement de l’économie.
Le promoteur du site internet d’informations Togoportail ( www.togoportail.net ), M. Tiem Victor, dont la structure a participé à la formation AGREST a partagé son expérience d’entreprise accompagnée et formée avec les participants.
Les mécanismes de la Fédération togolaise des associations des personnes handicapées pour la promotion de l’accès des personnes en condition de handicap aux services de financement par les mécanismes de promotion de l’entrepreneuriat a été présenté par Didier Nkekpor.
La deuxième conférence de cette 1ère journée a été animée par Didier Acouetey, Président d’Africsearch sur la thématique, « Compétences et opportunités d’emploi »
Le panel est composé de M. Edmond Comlan Amoussou, DG de l’ANPE, du Prof. Messan Nubukpode l’Université de Lomé et de M. Koumou.
Didier Acouetey, ‘l’adaptabilité est la clé de l’employabilité’
Dans sa présentation, M. Didier Acouetey a insisté sur la flexibilité des étudiants et des diplômés pour s’adapter à l’environnement qui change perpétuellement.
Il faudrait que pour s’adapter au marché de l’emploi, les étudiants en marge de leur formation, exercent dans des entreprises ou dans le cadre de l’auto-emploi afin d’acquérir des compétences qui leur serviront davantage que le diplôme.
Il faudrait donc que les jeunes se départissent de l’idée de formation (dans l’amphithéâtre)- emploi relatif à la formation.
Les jeunes doivent donc être perpétuellement en quête de compétences nouvelles afin de mieux s’adapter au marché de l’emploi.
Toutes les connaissances acquises sur les bancs pourront toujours servir
Koumou dans son intervention a pour sa part, après avoir partagé son expérience personnelle avec le public, insisté sur le fait dans leur formation, les étudiants ne doivent négliger aucune matière parce que toute connaissance scolaire est nécessaire pour développer son entreprise.
Les questions des participants ont permis d’éclairer les zones d’ombre.
Fin de la 1ère journée de la 8ème édition du Forum National de Coopération Universitaire sur le thème ‘’L’Enseignement supérieur et le marché de l’emploi’’.
Trois tables-rondes ont en tout été animées sur les thématiques liées à l’entrepreneuriat et à l’adéquation de la formation à l’emploi.
Les établissements d’enseignement supérieur animent par ailleurs des stands dans lesquels leurs produits et offres de formation sont présentés.
Rendez-vous est pris demain, mercredi 6 avril à 8h sur le www.l-frii.com pour continuer l’aventure de ce forum et que vivement soit haussé le standing l’enseignement togolais.
La Rédaction
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