A l’issue de la réunion des ministres africains des Finances, ayant le franc CFA en partage, et leur homologue français, Bruno Le Maire, ce jour, ce dernier, a assuré que son pays était ouvert à «une réforme ambitieuse» du franc CFA.
Par ailleurs, le ministre du président Macron, a souligné qu’il revenait aux Etats membres d’en décider.
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La stabilité des taux de change
Le Français a toutefois longuement énuméré les mérites de cette devise, alors que les pays d’Afrique de l’Ouest ont l’intention de se doter d’une monnaie l’année prochaine.
« La zone franc est un espace de stabilité et de prospérité », a assuré Bruno Le Maire.
« Elle permet à tous les États membres de travailler ensemble, d’être solidaires, de faire converger davantage les économies », a-t-il déclaré. « Être ensemble, ça protège ! C’est vrai pour les États de la zone franc et c’est vrai pour les États de la zone euro », a-t-il souligné.
Il a aussi qualifié d’acquis « fondamental » la stabilité des taux de change pour la zone franc « à un moment où l’on voit resurgir le risque d’une guerre des monnaies et des changes », rappelant aussi qu’il n’y avait pas d’inflation dans les pays membres.
La #ZoneFranc apporte de la stabilité économique à ses membres. Comme @EmmanuelMacron l’a déjà dit, la France est prête à accompagner une réforme ambitieuse. C’est aux États africains de décider. pic.twitter.com/hREFtBC3I3
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) October 11, 2019
Adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique
Début juillet, le président Emmanuel Macron avait assuré que le sujet délicat de l’avenir du franc CFA pouvait être discuté « de manière apaisée » et « sans tabou ».
Les quinze membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) – dont le Ghana – se sont mis d’accord fin juin pour l’adoption à l’horizon 2020 d’une monnaie unique – l’eco – qui sonnerait le glas du franc CFA dans cette région.