Le président français Emmanuel Macron crée la surprise en annonçant ce lundi, le 11 mai comme date de fin du confinement. Le patronat s’est déjà déclaré satisfait d’une telle décision, mais d’autres secteurs sont inquiets notamment celui de l’enseignement.
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Le patronat s’est déclaré “satisfait” qu’Emmanuel Macron “ait fixé un cap pour remettre le pays en marche” à partir du 11 mai. “C’est le signe que l’épidémie recule grâce au confinement, et cela permet aux entreprises de bien préparer la reprise, et aux enfants de retrouver le chemin de l’école” a déclaré un porte-parole de l’organisation patronale Medef. De leurs côtés, les enseignants se sont dits inquiets de la réouverture progressive des écoles à la mi-mai. “C’est tout sauf sérieux de rouvrir les écoles le 11 mai car on nous dit que tous les lieux publics sont fermés, les cinémas, les salles de spectacle, mais pas les écoles alors que l’on sait que c’est un lieu de haute transmission, de haute contamination, il y a un manque de précaution, ça paraît être en contradiction totale avec le reste”, a réagi Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.
Tout comme en Espagne, qui a déjà amorcé le retour vers la normale, la France tente de sortir du déconfinement. Même si des voix politiques comme celle du chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’un “déconfinement sans planifier les conditions du déconfinement, c’est extrêmement dangereux !“.
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La date du 11 mai est très attendue par un bon nombre de personnes. Et l’opération pourrait s’avérer catastrophique s’il n’était pas mis en place un système de tests massifs et d’isolement des personnes infectées. Espérons que d’ici cette date, il n’y aura plus de cas actifs et que la plupart des malades seront en voie de guérison.