Huit suspects terroristes ont été jugés à Paris, en France, pour des liens avec une attaque mortelle de camion dans la ville de Nice, dans le sud de la France, en 2016, qui a tué 86 personnes.
Les suspects – qui risquent entre cinq ans et la réclusion à perpétuité – sont accusés d’avoir aidé l’agresseur à obtenir des armes, et de lui avoir apporté un soutien logistique. La procédure judiciaire qui a débuté lundi 5 septembre sera retransmise en direct à de nombreuses personnes touchées par l’attentat, selon le gouvernement français.
L’agresseur lui-même a été abattu après avoir conduit un camion dans la foule célébrant le 14 juillet, blessant plus de 400 personnes. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, a traversé une foule de 30 000 personnes qui avaient profité d’un feu d’artifice le jour de la Bastille – la fête nationale de la France, il a tué 86 et fait plus de 400 blessés. L’agresseur lui-même a été abattu par les forces de sécurité.
Le groupe État islamique a ensuite revendiqué la responsabilité du massacre, mais les enquêteurs français n’ont jamais trouvé de preuve que Lahouaiej-Bouhlel avait des liens avec eux. L’attaque meurtrière est survenue moins d’un an après les attentats de Paris de novembre 2015 au cours desquels 130 personnes sont mortes, la pire attaque en temps de paix que le pays ait jamais connue.
Le procès de lundi n’a pas d’accusés accusés d’avoir participé à l’attaque elle-même – seulement des accusés accusés d’avoir aidé l’agresseur, et il y a au moins 865 plaignants civils qui participeront, et près de 250 d’entre eux témoigneront.
“Le fait que l’unique auteur ne soit pas là va créer de la frustration. Il y aura beaucoup de questions auxquelles personne ne pourra répondre”, a déclaré l’avocat d’une des victimes. Un verdict serait attendu en décembre.
Le procès de huit accusés qui auraient participé à l’attaque au camion du 14 juillet au cours de laquelle 86 personnes ont été massacrées et 450 blessées à Nice le 14 juillet 2016 s’est ouvert aujourd’hui devant un tribunal de haute sécurité au Palais de Justice de Paris.