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France : accusé pour agression se3uelle, un prêtre congolais placé sous contrôle judiciaire

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Un prêtre d’origine congolaise âgé de 53 ans en exercice sur le territoire français a été placé sous contrôle judiciaire samedi 4 mai par le diocèse de Lille.

Accusé pour agression se3uelle, Raymond Mbélé, comme son nom l’indique a été suspendu de ses fonctions par l’église catholique a confirmé l’archevêque de Lille, Mgr Laurent Ulrich, dans un communiqué publié samedi 4 mai dernier, confirmant des informations du parquet.

« Conformément à notre pratique diocésaine, en attente du procès à venir et de sanctions canoniques ultérieures, je suspends le père Raymond Mbélé de ses fonctions d’administrateur et de l’exercice du ministère sacerdotal », précise le communiqué.

Prêtre du diocèse d’Owando, au Congo, Raymond Mbélé était administrateur depuis 2015 de la paroisse Saint-Winoc Saint Folquin de l’Houtland.

« Je tiens en premier lieu à exprimer ma compassion à l’égard de la plaignante et de ses proches. Je regrette infiniment qu’un prêtre commette des actes qui contredisent les paroles de bienfaisance que son ministère voulait signifier », a ajouté Mgr Laurent Ulrich.

« Je redis avec fermeté ma volonté de lutter contre toute forme d’abus dans l’Église », précise-t-il dans son communiqué.

Le 2 mai, un Conseil diocésain de pastorale avait été organisé sur ce sujet avec la participation de 250 responsables religieux et laïcs.

À la suite de sa garde à vue, le prêtre âgé de 53 ans avait été « déféré au palais de justice de Dunkerque et placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement, qui aura lieu le 7 octobre », a indiqué le parquet de Dunkerque. Il est poursuivi pour agression se3uelle et non pour viol.

Une paroissienne de 18 ans avait porté plainte après les faits, qui se sont déroulés lundi matin au presbytère de Wormhout, selon la même source.

Selon le parquet, ce prêtre « reconnaît le rapport se3uel mais sur le consentement, il considère qu’il n’a pas agi par contrainte ».

Dorénavant son sort se trouve entre les mains de la justice française.