La secrétaire d’Etat Nathalie Elimas auprès du ministre de l’Education nationale, accusée de “harcèlement” moral, quitte le gouvernement, a-t-on appris de la présidence de la République le samedi 5 mars.
Selon les informations rapportées par Bfmtv, pas de remaniement politique lié à la campagne électorale à ce stade, les ministres pressentis pour rejoindre le QG de campagne d’Emmanuel Macron restent en place.
Jacqueline Gourault en partance pour le Conseil constitutionnel est quant à elle remplacée par un ministre de son pôle: Joël Giraud est donc nommé ministre de la cohésion des territoires.
Les conclusions du pré-rapport sont “terribles”
“Sur la proposition du Premier ministre, le président de la République a mis fin, sur leur demande, aux fonctions de” Nathalie Elimas, ainsi que de la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault, dont le départ était prévu pour rejoindre le Conseil constitutionnel.
Sa nomination voulue par Emmanuel Macron a été validée par le parlement, l’opposition critiquant toutefois son absence de formation en droit. Elle sera remplacée par Joël Giraud qui était jusqu’ici secrétaire d’Etat chargé de la ruralité. Nathalie Elimas était elle secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée de l’Education prioritaire.
À la mi-février, selon Europe 1, un pré-rapport interne avait été remis à Jean Castex. Ses conclusions “sont terribles” pour Nathalie Elimas, directement mise en cause, selon une source de l’Élysée citée par la radio. Le Premier ministre s’était entretenu avec la secrétaire d’État pour “lui demander des explications” et Nathalie Elimas avair alors “refusé l’option” du départ du gouvernement.