France / Affaire Obono : « On n’est plus au pays de Voltaire »

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Au micro de LCI, Michel Onfray a exprimé son soutien à Valeurs actuelles dont la publication d’une fiction présentant la députée de La France insoumise Danièle Obono au temps de l’esclavage a provoqué une vague de condamnations de la classe politique et une enquête pour « injures à caractère raciste » ouverte par le parquet de Paris.

Selon ses dires, il « pense que c’est une fiction et qu’on a le droit à la fiction. Moi, je défends la liberté de la presse, pas seulement celle de la gauche ». Il a également ajouté que lui aussi était souvent critiqué, mais n’avait pas porté plainte. « Je ne suis pas une pleureuse… Il faut prendre des coups quand on donne des coups, c’est le jeu démocratique…On n’est plus au pays de Voltaire.»

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Outre ces déclarations, il s’est aussi exprimé sur l’état de la presse en France. « On ne sait plus aujourd’hui faire la part de la fiction, de l’humour, de l’ironie, on n’est plus au pays de Voltaire, ni au pays de Rabelais. Il y a des choses qu’on ne peut plus dire aujourd’hui parce qu’effectivement, immédiatement vous êtes dans l’idéologie », a-t-il regretté.

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« Tous ces gens, comme Rokhaya Diallo, qui nous disent qu’ils ne sont que des descendants d’esclaves : le problème ce n’est pas de savoir ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont dit, ils sont des victimes du simple fait qu’ils sont des descendants d’esclaves. Tous ces gens veulent bien le dire eux, mais ne veulent pas que d’autres le disent», a-t-il conclut

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