Après que les gouvernements italien et espagnol ont annoncé de nouvelles mesures restrictives sur fond de la pandémie de covid-19, de nombreux manifestants sont descendus dans les rues dans la soirée du 26 octobre pour exprimer leur colère face à la réintroduction de restrictions limitant leur liberté.
En Italie comme en Espagne, des affrontements violents ont eu lieu particulièrement à Milan et Turin, villes situées dans le nord du pays gravement touchées lors de la première vague épidémique. Des manifestants ont lancé des pétards et allumé des fumigènes. Certains magasins de luxe ont été pillés dont une boutique de Gucci. Les forces de l’ordre ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogène.
Les foules ont scandé: «Liberté, liberté, liberté». Pour calmer les tensions, le gouvernement a annoncé qu’il présenterait ce mardi 27 octobre un plan de relance pour soutenir les entreprises touchées par les nouvelles restrictions.
Trois scénarios sont évoqués. Il s’agit notamment d’un reconfinement total des locaux en fonction des zones marquées par la forte circulation du virus, et des locaux adaptés, soit un couvre-feu pendant la semaine et un confinement pendant le week-end, indique BFM TV.
Cependant, le patron du Mouvement des entreprises de France (Medef) estime qu’un reconfinement provoquerait un «écroulement de l’économie».