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France / Coronavirus : Le CHU de Nice autorisé à utiliser la chloroquine pour soigner les malades

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Le CHU de Nice pourra bien utiliser la chloroquine pour soigner les patients atteints du Covid-19. Les traitements devraient donc débuter très prochainement.

C’est Christian Estrosi qui l’a annoncé en 1er, le dimanche 22 mars.

Un essai clinique européen

Le CHU de Nice fait partie de l’essai clinique européen destiné à évaluer quatre traitements expérimentaux pour lutter contre le coronavirus, a annoncé dimanche 22 mars l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Cet essai, qui inclut la chloroquine, “a pour but d’analyser l’efficacité et la tolérance des options thérapeutiques pour les patients dans un temps limité”, explique l’Inserm dans un communiqué.
Plusieurs hôpitaux français participeront (Paris – hôpital Bichat-AP-HP, Lille, Nantes, Strasbourg, Lyon, Nice…) à l’essai clinique. A terme une vingtaine d’établissements hospitaliers pourraient être associé à ces tests. Au total 3.200 patients européens, dont 800 patients français pourraient faire partie de cette étude.

Dans un communiqué de presse, le CHU de Nice précise que “les patients qui feront l’objet de cet essai seront sélectionnés par les médecins investigateurs (infectiologues, pneumologues et réanimateurs) selon des critères cliniques et scientifiques objectifs. Le consentement du patient ou de la famille sera par ailleurs requis. L’objet de l’étude est notamment de déterminer l’efficacité et les effets secondaires des traitements.”

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Un traitement déjà proposé à 24 patients marseillais

Le professeur Raoult,directeur de l’IHU Méditerranée Infection de Marseille, a annoncé lundi 16 mars que les premiers cas traités à l’IHU, centre de référence pour le covid-19, avec la chloroquine sont en voie de guérison.

Le traitement a été proposé à 24 patients, parmi les premiers contaminés dans le sud-est de la France, admis à l’IHU sur la base du volontariat.

“On a pu constater que les patients qui n’avaient pas reçu de Plaquenil (hydroxychloroquine, ndlr) étaient toujours porteurs au bout de six jours, alors que quand vous mettez du Plaquenil, au bout de six jours, il n’y a plus que 25% de porteurs”.

La charge virale serait même encore plus basse chez les malades traités en plus par un antibiotique, l’azithromycine, selon le spécialiste.

Avec France3