Désormais retourné dans sa mairie du Havre depuis le début du mois de juillet, Edouard Philippe suscite les espoirs de certains à droite. À commencer par son mentor, Alain Juppé, lancé dans une tournée des médias à l’occasion de la sortie de son ouvrage, Mon Chirac. « Edouard Philippe est une valeur sûre pour la France, je persiste et signe », s’est fendu sur France Inter jeudi l’ancien maire de Bordeaux, désormais membre du Conseil constitutionnel.
Très populaire, Édouard Philippe fait la course en tête dans les derniers sondages par rapport aux autres candidats putatifs de la droite pour 2022. Lui qui a pourtant quitté sa famille politique pour devenir le Premier ministre d’Emmanuel Macron de 2017 à 2020, dans un rôle de diviseur en chef de la droite. Un mandat de chef du gouvernement « dans une période extraordinairement difficile avec des crises successives » que n’a pas manqué de souligner Alain Juppé.
« La France aura besoin demain ou après-demain de ce qu’Édouard Philippe pourra lui apporter », a donc prédit l’ex-premier ministre de Jacques Chirac. En tant que président de la République ? « C’est l’avenir qui nous le dira. En tout cas, je lui garde mon amitié et une forme d’admiration », a-t-il témoigné.
Alain Juppé n’a également pas manqué de glisser un tacle à Xavier Bertrand, qui ne cache pas ses velléités présidentielles. « Quand j’entends dire gaulliste social, ça me fait un peu sourire : tous les gaullistes sont sociaux », tance-t-il à propos du président des Hauts-de-France.
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Pour l’instant astreint au silence médiatique sur le plan national, Édouard Philippe ira soutenir le 16 septembre une de ses proches, Agnès Canayer, candidate à la sénatoriale en Seine-Maritime. Cette dernière figure sur une liste soutenue par… Les Républicains.
source : lefigaro.fr