“Ne votez pas pour moi ! ”, supplie Jean-Luc Duret sur les réseaux sociaux. Le candidat de la coalition de la majorité présidentielle Ensemble !, ne veut plus être élu et s’explique dans un long post sur Facebook. Il dénonce son statut de “candidat administratif”, les “manigances d’arrière-cour” des acteurs politiques régionaux et ne souhaite pas participer à la “dispersion des voix”.
Alors qu’il estimait être le “candidat naturel” au départ de la députée sortante Émilie Cariou, Jean-Luc Duret a assisté à l’apparition d’un concurrent inattendu. Il s’agit de Patrick François, ancien directeur régional de la Caisse des dépôts. Un “candidat d’un autre âge”, regrette-t-il. Il propose tout de même sa candidature pour “corriger cette grossière erreur de casting” mais le tribunal de Nancy rejette finalement celle de son rival… deux heures avant la clôture des inscriptions.
Jean-Luc Duret dépose alors à nouveau sa candidature pour que sa circonscription ne se retrouve pas sans représentant de la majorité sur les listes. Mais au même moment, l’ex-prétendant Patrick François intervient au sommet du MoDem (parti membre de la coalition présidentielle) pour faire investir sa suppléante, Anne Bois. Or, Jean-Luc Duret refuse toujours, dans ce cas de figure, de “participer à la division des voix”, mais il est désormais trop tard pour faire marche arrière. Sa candidature est définitivement validée pour le scrutin. Il a donc décidé, par défaut, d’appeler les électeurs à ne pas voter pour lui.
Jean-Luc Duret a été suspendu de ses fonctions pour sa démarche et son “coup de gueule”. Il fait actuellement l’objet d’une procédure d’exclusion.
Avec 7sur7