Les yeux qui brûlent, le nez qui picote. Les habitants d’Île-de-France ont pu se sentir incommodés par une odeur de fumée, dans la soirée du mardi 19 juillet. Selon Airparif, l’agence qui surveille la qualité de l’air en région francilienne, attribue dans un tweet ces concentrations à la fois aux feux en Gironde et à des incendies locaux. La préfecture de police de Paris appelle en tout cas les Franciliens à ne pas contacter les pompiers au sujet de cette odeur de brûlé.
Une semaine après le début des incendies, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, se rendra “aux côtés des sapeurs-pompiers, des personnels de la sécurité civile, des forces de l’ordre, des élus et de l’ensemble des personnes mobilisées”, précise l’Elysée. Le président a aussi demandé à la Première ministre Elisabeth Borne et au gouvernement de “poursuivre et de renforcer encore l’action engagée pour lutter” contre ces feux, “tout en augmentant la capacité d’action nationale pour les semaines à venir”.
Environ 35 000 personnes ont déjà été évacuées. Et des évacuations sont encore en cours : c’est le cas des 2 000 habitants de la commune de Saint-Symphorien, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Landiras. Quand pourront-ils rentrer chez eux ? Impossible d’avancer une date. “Nous ne sommes pas en mesure de dire aux gens quand ils pourront rentrer à la maison”, a estimé le sous-préfet d’Arcachon, Ronan Léaustic, lors de son point de presse.
Plus de 20 000 hectares ravagés en Gironde. Près de 2 000 pompiers venus de toute la France sont toujours mobilisés contre les incendies qui ont brûlé 7 000 hectares de forêt à La Teste-de-Buch et 13 300 à Landiras, selon le dernier bilan de la préfecture donné mardi à 18h 40. Un troisième feu, de plus petite ampleur, a été fixé, mardi, après s’être déclaré à Vensac, dans la matinée, brûlant 70 hectares.
Avec Franceinfo