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France : les maires maintiennent leur demande d’ouverture des commerces

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Ce lundi 2 novembre, l’association des Maires de France auront une rencontre avec le gouvernement. Ce matin sur Sud Radio, Philippe Laurent, maire de Sceaux et secrétaire général de l’Association des Maires de France, assure que l’association va demander à nouveau « de permettre la réouverture des commerces dans des conditions bien précises ». Les maires vont collaborer avec les préfets avec qui « ça marche bien » car ce sont des « personnes de terrain », assure l’élu local. Parmi les solutions qu’il va proposer : « une réévaluation de la liste des commerces, un changement de la jauge acceptable dans chaque commerce », « des extensions » ou « des réductions des heures d’ouverture ».

L’association des Maires de France avait demandé que soit réexaminée la liste des commerces dits essentiels : « par exemple, nous sommes à la veille de Noël… est-ce qu’en cette période-ci les magasins de jouets ne sont pas des commerces essentiels ? », questionne Philippe Laurent.

Le souhait des maires est de mettre en place des processus qui permettaient de rouvrir les commerces de centre-ville :

 « Le gouvernement ne sait pas faire confiance, je voudrais mettre en avant ce mot de confiance ; je pense que nous sommes tous contrairement à ce que dit le ministre de l’Économie qui a prononcé des mots extrêmement durs, nous ne sommes pas des irresponsables, les commerçants ne sont pas des irresponsables, nous sommes des gens raisonnables ; Traiter les maires d’irresponsables, alors qu’ils ont été en première ligne et ont joué un rôle majeur dans le déconfinement, c’est une faute politique et je demande à M. Le Maire de retirer ses propos », ajoute l’élu local.

Bruno Le Maire a dénoncé le dimanche 1er novembre sur BFMTV : « cette poignée de maires irresponsables qui prennent des arrêtés contraires aux décisions prises par l’État ; Ces élus pensent qu’ils soutiennent les commerçants. En réalité, ils menacent la santé des Français ».

À propos de l’interdiction de vendre des produits « non essentiels » en grandes surfaces, l’élu estime que « le premier ministre a rétabli au moins une partie de l’équité qui devait exister entre les différentes formes de commerces, donc ça c’est positif ». Toutefois, il juge qu’il « reste quand même le commerce en ligne qui va continuer de fonctionner ».