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France : les soldats pourraient recevoir des implants et des puces pour être modifiés

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L’armée française pourrait être complétée par des « soldats augmentés » si les recherches sur le renforcement des capacités des militaires via la technologie avancent, a fait savoir Le Monde. 

L’ouverture de tels travaux a été approuvée à titre consultatif par le comité d’éthique du ministère de la Défense. Les méthodes permettant d’obtenir un « soldat augmenté » peuvent inclure des techniques invasives visant à améliorer les capacités physiques et cognitives de l’Homme.

Il s’agit notamment d’opérations chirurgicales, par exemple celles des oreilles pour distinguer des fréquences très basses ou très élevées, de l’intégration de puces sous-cutanées censées transmettre des informations à distance et d’implants qui permettent «de prendre le contrôle d’un système d’armes ».

Enfin, cela pourrait également se faire par l’injection ou l’absorption de différentes substances. Celles-ci viseraient à l’augmentation de «la résistance face au phénomène d’isolement ou à la suite de la capture par l’ennemi ».

Sans oublier l’utilisation d’exosquelettes, d’objets connectés ou de robots tueurs, a expliqué le quotidien en citant un document du comité qu’il a pu consulter.

Bien que ledit comité ait donné son feu vert, il a émis un certain nombre de recommandations. Composé de 18 membres civils et militaires, il conseille ainsi d’étudier les avantages, les risques et les effets secondaires sur le corps pour chaque innovation. La « réversibilité » de ces modifications devra également être analysée.
«La question des limites et par suite, celle des seuils, sont donc essentielles», a indiqué le comité dans le préambule de son avis.

Parmi les lignes rouges figurent toute augmentation risquant de «provoquer une perte d’humanité ou serait contraire au principe de respect de la dignité de la personne humaine ». L’interdiction concerne aussi les augmentations cognitives affectant le libre-arbitre et les transformations génétiques ou eugéniques.

Cité par le média, le cabinet de Florence Parly a souligné que rien n’est décidé pour le moment. « On privilégiera toujours le non-invasif sur l’invasif» et «il y a des choses sur lesquelles on ne transigera pas», a indiqué l’entourage de la ministre des Armées. 

Avec Sputnik