Désormais, les policiers et gendarmes français partiront en patrouille avec une caméra collée à leur gilet par balle. Une caméra-pieton solidement attachée au niveau de la poitrine vient apporter une approche de solutions aux différentes plaintes des citoyens par rapport aux violences policières.
À chaque contrôle, les forces de l’ordre ont l’obligation d’informer les citoyens que leur image est filmée. Cet appareil dissuasif vient éviter que les contrôles ne dégénèrent et apporte aussi une sécurité aux policiers.
Après chaque patrouille, les vidéos sont enregistrées dans les serveurs sécurisés des commissariats et des casernes avec la garantie de ne pas être modifiées. Les images sont conservées jusqu’à six mois. Mais à terme, elles seront automatiquement effacées ou mises à disposition de la justice aussi longtemps que peut durer un procès.
Cependant, cette nouvelle inquiète les défenseurs des libertés individuelles. D’abord, parce que le citoyen ne peut pas s’opposer à la captation de son image, ensuite, les scènes filmées sont choisies uniquement par le policier ou le gendarme.
Deux mille patrouilles de police et gendarmerie sont déjà équipées et quatre mille autres le seront bientôt.