Dès l’annonce de sa condamnation, Nicolas Sarkozy a réagi avec fermeté. Le 25 septembre 2025, l’ex-président français a dénoncé le verdict comme un « scandale » et une « grave atteinte à l’État de droit ».
Il a immédiatement annoncé son intention de faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris.
Toutefois, il a affirmé qu’il respecterait la peine prononcée, déclarant : « Si l’on veut absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison, mais la tête haute ».

La condamnation, assortie d’un mandat de dépôt à effet différé, signifie que Nicolas Sarkozy devra se présenter le 13 octobre 2025 pour connaître la date exacte de son incarcération.
Cette mesure s’applique même en cas d’appel, soulignant la gravité de la situation et la rapidité avec laquelle elle pourrait se concrétiser.
Ainsi, l’ex-président se prépare à affronter une étape inédite dans l’histoire politique française.
Son avocat, Jean-Michel Darrois, a également exprimé sa désapprobation. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une « violence barbare » de la part du Parquet national financier et a annoncé qu’une demande de remise en liberté serait déposée « au plus vite ».
Ces réactions traduisent la stratégie juridique de la défense, tout en soulignant l’enjeu politique et médiatique de cette affaire.
Par ailleurs, la condamnation de Nicolas Sarkozy a provoqué de vives réactions dans la classe politique et parmi l’opinion publique.
Certains saluent la fermeté de la justice, tandis que d’autres s’inquiètent de l’impact sur l’image des institutions.
Quoi qu’il en soit, l’ancien président maintient une posture déterminée et cohérente, exprimant clairement sa volonté de ne pas se soumettre sans contestation.
Enfin, la réaction de Nicolas Sarkozy ouvre un débat sur l’équilibre entre justice et politique. Elle rappelle que, même à l’échelon le plus élevé, les décisions judiciaires peuvent avoir des conséquences immédiates et concrètes.
La France suivra de près les prochaines étapes, notamment la convocation du 13 octobre, pour observer comment l’ex-président fera face à sa peine.