Près de 5.000 membres des forces de l’ordre seront déployés à Paris jeudi afin de sécuriser une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale, a affirmé mercredi Laurent Nuñez, le préfet de police de la capitale française.
« On aura un dispositif très conséquent: plusieurs milliers de fonctionnaires de police, de militaires de la gendarmerie, de forces de sécurité intérieure, on sera autour de 5.000 », a assuré M. Nuñez sur la chaîne TF1.
Dans le cadre de cette deuxième journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale – la troisième depuis la rentrée en incluant la journée d’actions sous le mot d’ordre « Bloquons tout » du 10 septembre -, un cortège doit défiler à Paris à partir de 14H00 (12H00 GMT).

« Comme d’habitude, à chaque fois que nous avons des grandes journées intersyndicales et des manifestations, nous avons la constitution de groupes de casseurs que je distingue très clairement du reste de la manifestation intersyndicale et notamment des organisations syndicales, où la manifestation se passe toujours très bien. Mais devant ce cortège, on a toujours la constitution de black bloc qui se fondent dans ce qu’on appelle le pré-cortège », a justifié le préfet de police.
Il a également prévenu que les forces de l’ordre « débloqueraient immédiatement toute tentative de blocage, qu’il s’agisse de lycées, de dépôts de bus » ou « de routes ».
Laurent Nuñez a par ailleurs indiqué avoir signé un nouvel arrêté autorisant l’usage de drone par les forces de l’ordre pour surveiller la manifestation.
La journée de mobilisation s’annonce moins suivie que celle du 18 septembre, avec des taux de grévistes déclarés en recul.
Avec AFP