Le mercredi 23 septembre, Sibeth N’Diaye, auditionnée par la commission d’enquête du Sénat sur la gestion de la crise du Covid-19 a fait des révélations chocs. L’ancienne porte-parole du gouvernement français a ainsi avoué avoir menti afin de « protéger la vie privée » d’Emmanuel Macron. L’Express avait rapporté ses propos en 2017 dans lesquels elle assumait « parfaitement de mentir pour protéger le président ».
« Ces propos ont été rapportés de manière parcellaire », a-t-elle d’abord affirmé ce mercredi 23 septembre, avant de préciser son contexte. « Il s’agissait du moment de la campagne présidentielle et législative (…). Le futur président de la République, à l’époque, souhaitait faire une partie de tennis lors d’un week-end électoral, sans meute de journalistes ».
Cependant, « des journalistes se sont aperçus qu’il avait quitté le lieu où il était pour faire cette partie de tennis, qui était donc un moment privé », a-t-elle poursuivi, expliquant que l’un d’eux, très en colère, lui a reproché de ne pas avoir eu la possibilité d’assister à cette parenthèse sportive. C’est alors que Sibeth N’Diaye avait répondu au journaliste qu’elle assumait « parfaitement de mentir » quand il s’agissait « de protéger un moment de vie privée, qui n’a rien à voir avec le moment politique ».
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En ce qui concerne la crise sanitaire, l’ancienne porte-parole du gouvernement a cependant assuré avoir toujours dit la vérité, malgré l’accusation selon laquelle elle aurait caché la pénurie de masques, rapporte La Dépêche.
« Nous avons dit ce que nous savions. Nous avons établi une doctrine d’emploi. Nous avons rendu cette doctrine d’emploi transparente. Dans la doctrine d’emploi, il y avait une priorité qui était donnée au personnel soignant dans les hôpitaux. Mais moi, à aucun moment, on ne m’a demandé de mentir sur ce qu’était la situation des masques. Et à aucun moment je ne l’ai fait ».
