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France : « Tuée par son ex-mari, le meurtre de Marie, une Congolaise vivant en France, aurait pu être évité »

Credit Photo : DR

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Le mardi 12 avril 2022, très tôt le matin, un homme se présente au commissariat de quartier Viljean à Rennes. Dans ses propos peu cohérents, il répétait sans cesse aux policiers : « Je l’ai tuée ! ». L’alcool qu’il puait attestait sans nul doute l’état d’ébriété dans lequel se trouvait l’individu. N’étant plus en parfaite possession de sa lucidité mentale, l’homme a tout de suite été placé en cellule de dégrisement, les forces de l’ordre ne pouvant pas l’interroger dans cet état.

Sans savoir que cet individu extrêmement dangereux est un meurtrier. La découverte macabre du corps d’une femme dans le même quartier va permettre aux policiers de faire le rapprochement en établissant un lien, car la victime retrouvée étranglée dans son appartement, connaissait très bien son bourreau.

Les deux sont des sujets congolais installés en France dans les années 2010. Vivant en couple avant de se séparer, l’homme et la femme ont eu deux enfants âgés aujourd’hui de 7 ans et 9 ans. Connu pour sa jalousie maladive, très possessif et envahissant, l’homme au nom rébarbatif de Maître Marco était réputé violent et brute.

La femme Marie Monite alias Marie Cabello, coiffeuse et très connue dans la ville de Rennes pour ses activités liées à sa profession devrait faire face aux crises de jalousie d’un mari qui ne supporte pas le moindre manque de ”considération”.

Sa violence physique répétée à l’encontre de son ex-femme a déjà valu à Maître Marco d’être jugé et condamné par la justice française à 1 an de prison ferme. Il venait à peine de sortir de taule, après une remise de peine, quand il a commis son meurtre.

Pourtant sa relaxation était assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec sa victime. En se rendant au domicile de son ex-femme, Marco a chiffonné cette interdiction de la justice française, au motif qu’il tenait à voir coûte que coûte ses enfants.

Un prétexte ? Une des étapes du plan dans sa préméditation de meurtre ? Les choses ont-elles viré au vinaigre après une tentative de réconciliation entre les deux ? La question reste posée.

Il sied de rappeler qu’en France, les chiffres démontrent que 113 femmes ont été tuées par leurs partenaires (maris, concubins, copains) en 2021.

Avec  voiceofcongo.net