Ce mercredi, les forces de l’ordre ont fait évacuer le Capitole à Washington après avoir jugé un avion participant à un événement sportif comme une potentielle menace terroriste.
La police américaine, qui a justifié l’évacuation par un “souci de précaution”, a promis de fournir des informations dans les instants d’informations à venir”. Mais plus de deux heures après l’alerte, elle n’avait toujours pas fourni de raison officielle.
En réalité, c’est un simple souci de communication qui semble être la cause de la fausse alerte. La menace signalée n’était en fait que des parachutistes de l’armée américaine, largués depuis un avion pour participer à un spectacle d’avant-match au stade de baseball, situé à moins de 2 kilomètres du Capitole.
Un incident qui a provoqué l’agacement de Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants.
“Le fait que l’autorité américaine de l’aviation ait apparemment échoué à informer la police du Capitole du survol prévu du Nationals Stadium est scandaleux et inexcusable… La panique inutile causée par cette apparente négligence a été particulièrement préjudiciable aux élus, au personnel et aux employés institutionnels, toujours marqués par le traumatisme de l’attaque sur leur lieu de travail le 6 janvier”.
L’alerte a été immédiatement diffusée par les médias américains, dans un pays qui se souvient encore des attaques du 11 septembre 2001.
Heureusement, le nombre de personnes présentes dans l’enceinte du Capitole était probablement limité, le Sénat et la Chambre des représentants n’étant pas en session.
Deux touristes suisses qui visitaient les environs du Capitole ont expliqué s’être retrouvés face à des policiers disant qu’il fallait s’éloigner de l’édifice sans fournir des explications.
Le Capitole, symbole de la démocratie américaine, reste extrêmement surveillé depuis l’intrusion par la force, le 6 janvier 2021, de partisans de Donald Trump venus dénoncer le résultat de la présidentielle qui a porté Joe Biden au pouvoir.
Avec le HuffPost