Au Gabon, la pratique de la sorcellerie est dorénavant punie de lourdes peines par loi. Ainsi, tout individu ayant participé à des actes de sorcellerie encourt une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et/ou une amende de 5 millions FCFA au plus.
La sorcellerie peut se définir comme la pratique d’une certaine forme de magie, dans laquelle le sorcier travaille avec des forces surnaturelles, des entités maléfiques, des cycles lunaires, des ondes, à des fins de nuire ou pas à la tranquillité, à la vie d’autrui. Au Gabon, la loi pénale le définit comme un fait susceptible de troubler l’ordre public ou de porter atteinte aux personnes ou à la propriété et expose ainsi l’indélicat à de lourdes sanctions privatives de liberté.
Ainsi, l’article 210 du nouveau Code pénal dispose que « hors les cas prévus aux articles 223-4.1 et 224-2 du présent Code, quiconque a participé à une transaction portant sur des restes ou ossements humains, ou s’est livré à la pratique de la sorcellerie, de la magie ou du charlatanisme, susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte aux personnes ou à la propriété, est puni d’un emprisonnement de dix ans au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement ».
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Toutefois, si par la présente disposition, le législateur veut sanctionner les adeptes de la sorcellerie, pratique devenue très répandue au Gabon, une question se pose à la lumière des nombreux cas observés. Comment prouver le caractère mystique d’un fait en l’absence de preuves tangibles ?
Avec Gabon Media Time