Le vendredi 7 août dernier, le Ministre en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert des technologies, de l’Education nationale chargé de la Formation civique, a rendu public plusieurs sanctions dans le milieu éducatif sur l’ensemble du territoire Gabonais, à seulement quelques jours des examens du Baccalauréat. Sur la liste noire figurent les noms de seize chefs d’établissement du public au privé (laïc, confessionnel et reconnu d’utilité publique), suspendus pour une durée de cinq ans.
Selon Gabonews, ces chefs d’établissement, provenant des neuf provinces du pays, auraient pour certains, « procédé à des inscriptions non conformes à la réglementation en vigueur ». Ils ont validé des inscriptions en classe supérieure sur la base de relevé du Bac des années antérieures.
Conformément à l’article 2 de la DÉCISION n°000004/MESRSTTENFC, ils sont suspendus pour une durée de cinq ans. Leurs noms, disponibles sur le média, ont fait l’objet d’une liste portée en annexe après décisions et remis à la disposition du Secrétariat Général.
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Cette mesure drastique prise par le ministre Patrick Mouguiama Daouda aurait pour but de redorer l’image du milieu éducatif gabonais qui devenait un carrefour de « passe-money ».
Le démantèlement des maillons de cette chaîne jusqu’à ce jour bien installée au sein des établissements d’enseignement du pays a été possible grâce à l’opération dite « opération coup de poing ». outre cela, plusieurs autres décisions ont été prises à l’endroit des enseignants, des personnels administratifs et des élèves incriminés dont certains ont été rétrogradés.