En poste depuis deux ans, il a été nommé ministre chargé du suivi de la stratégie des investissements humains et des objectifs du développement durable. Ce départ du cabinet présidentiel de l’homme qui était devenu l’un des plus puissants du Gabon est actuel très commenté dans le pays.
« Le limogeage de Brice Laccruche Alihanga de ses fonctions de directeur de cabinet du président de la République est une mini révolution de palais », a commenté un universitaire. Arrivé à ce poste en août 2017, Brice Laccruche Alihanga ne focalisait pas l’attention des Gabonais.
Son influence est brusquement montée d’un cran un an plus tard. Le président Ali Bongo est victime d’un AVC en octobre 2018. Laccruche Alihanga prend le dessus sur tous les lobbies qui s’agitent autour du fauteuil présidentiel.
À tort ou à raison, il est soupçonné de faire le vide autour du chef de l’État, de tailler l’administration publique à son goût et de faire main basse sur l’économie du pays. Les opposants l’ont accusé de diriger le Gabon par procuration.
Dans un post sur son compte Facebook, Laccruche Alihanga s’est félicité du nombre très élevé des réformes réalisées ces deux dernières années avant d’annoncer qu’il entame dès demain une nouvelle mission pour « le président et pour le Gabon ».
Avec RFI