Ce 15 décembre 2025, le président du Gabon, Brice Oligui, a fait une descente inopinée au ministère de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail. Grande a alors été la surprise du chef d’Etat gabonais de constater l’absence de plusieurs employés à leur poste.
Dans une vidéo massivement diffusée sur la toile et relayée par LSI sur X, le président gabonais a donc exprimé sa colère en constatant le laxisme dont faisait preuve les employés, réclamant leur licenciement, car, dit-il, « on ne peut pas forcer des employés fatigués à travailler« .
« Il faut trouver ceux qui ne viennent pas au travail. Vous faites des rapports, et je veux du licenciement. Il y a des Gabonais qui veulent travailler. Des Gabonais sortis de l’université, qui cherchent à travailler, et qui ont les mêmes diplômes que vous qui êtes ici. Donc, donnez à ces Gabonais, la chance« , a-t-il d’abord lancé.
Avant de poursuivre : « Les absents sont peut-être fatigués par le poids de l’âge. Ils ne peuvent pas venir au travail à 7h30. Il n’y a pas de problème. On ne va pas les déranger. Vous licenciez, vous prenez des jeunes gabonais qui comprennent le numérique et la digitalisation pour avancer les dossiers. Pourquoi doit-on continuer avec les mêmes(les personnes absentes). Le pays a besoin d’avancer« .
Il s’est proposé d’informer lui-même les employés absents de leur licenciement, si les responsables ne se sentaient pas prêts de le faire.
« Si vous êtes incapable de sanctionner, donnez-moi la liste des absents. Vous avez peut-être peur, mais moi, je m’assume dans ce que je fais. On ne peut plus continuer comme ça. S’il n’y a que 60% de personnes qui travaillent, on va juste garder les 60%, et le reste, on n’en a pas besoin, on les renvoie« , a-t-il proposé.
Le président gabonais a aussi proposé de différentes approches de solution, pour réussir davantage l’organisation des concours.
« Rendez les dossiers fluides(en montrant des tas de papiers ndlr). Regardez la salle à côté, ce sont les résultats du concours, entassés. Pourquoi ce n’est pas numérisé ? Il suffit que quelqu’un passe, et il va voler le dossier d’un Gabonais, ou quelqu’un qui est contre un candidat au poste, il enlève son dossier. C’est plein dans les cartons. À quel moment vous allez numériser tout ceci ? Après, on se plaint que le concours a été mal organisé et que les résultats traînent« , a-t-il conclu.
