Paulette Ayo Mba Akolly, que le ministère de la Justice a suspendue, le 19 août, de ses fonctions de présidente de la cour d’appel de Libreville pour « manquement aux convenances » dans l’affaire de l’examen médical d’Ali Bongo Ondimba (ABO), est un pur produit du sérail gabonais, écrit Jeune Afrique dans sa parution du jour.
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Fille de l’ancien président Léon Mba, elle connaît l’actuel chef de l’État depuis l’enfance et a fait ses études de droit à l’université de Libreville au milieu des années 1980, y côtoyant Julien Nkoghe Bekale, aujourd’hui Premier ministre, ainsi que Guy Rossatanga Rignault, l’ex-secrétaire général de la présidence.
Devenue magistrate, elle s’est fait remarquer lors de l’affaire de l’acte de naissance d’ABO, qu’elle avait jugé authentique, permettant à l’intéressé de briguer un second mandat en 2016.
Paulette Ayo Mba Akolly a ensuite été pressentie pour assurer la présidence de la Cour de cassation.
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Mais, selon le magazine, qui cite des sources, si ABO l’a un temps envisagé, il s’est ravisé après que plusieurs conseillers l’ont mis en garde contre le caractère « autoritaire » de la juge.