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Gabon : pour crime rituel, un député suspendu du parti d’Ali Bongo

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La formation politique d’Ali Bongo, le Parti démocratique gabonais (PDG), a suspendu en début de mois d’août 2019 de ses rangs, un député accusé d’être le commanditaire d’un crime rituel, apprend le journal La Libreville.

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Eviction d’un député pour des faits de crime rituel au Gabon. Philippe Ngaipé, député à l’Assemblée nationale du Gabon n’est plus membre du parti au pouvoir. A sa demande, il a été suspendu jeudi par le conseil disciplinaire du Parti démocratique gabonais (PDG) du Président Ali Bongo Ondimba.

Selon le journal La Libreville, il est en effet soupçonné par les habitants de sa circonscription électorale (Léconi) d’être le commanditaire d’un crime rituel sur un septuagénaire. Sa suspension par le PDG est intervenue à la suite de l’ouverture d’une enquête par les autorités qui veulent voir clair dans le dossier. Du côté du parti d’Ali Bongo, apprend le journal La Libreville, la suspension pourra en effet permettre au député Philippe Ngaipé de se défendre « dans des conditions plus sereines ».

L’ancien ministre de l’Agriculture Ali Akbar Onanga Y’Obegue et actuel député à l’Assemblée nationale du Gabon, a été aussi suspendu du parti au pouvoir. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique, il lui est reproché de porter atteinte à « l’unité des membres du parti et de poser des actes contraires à la probité ».

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Limogé de son portefeuille ministériel en janvier 2019, Jeune Afrique informe qu’après son exclusion du PDG, Ali Akbar Onanga Y’Obegue aurait été convoqué deux fois la semaine dernière à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), organe chargé de la lutte contre la corruption au Gabon.

Avec Banouto