Sa sortie du premier cercle du président gabonais, Ali Bongo, a retenti comme un coup de tonnerre le mois dernier. Et depuis, la traversée du désert de l’ex-tout puissant directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga (BLA), se poursuit. Dans sa parution de cette semaine, Jeune Afrique nous renseigne sur ses conditions de détention.
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A en croire le magazine, BLA (photo en prison) a passé les fêtes de fin d’année dans une cellule d’isolement de la Prison centrale de Libreville, d’où il n’a pas été extrait pour assister à la messe de Noël.
Souffrant d’une otite aiguë, qu’avaient signalée ses avocats, c’est grâce à l’intervention de la consule générale de France au Gabon, Marguerite Francy Degardin, auprès du régisseur de la prison qu’une prise en charge a été accordée au natif de Marseille.
Depuis le 1er janvier, il dort seul dans sa cellule de 9,2 m2, qu’il partageait jusqu’alors avec deux détenus de droit commun. En présence de gardiens, il voit son épouse trois fois par semaine, avec qui il n’a droit à aucun contact physique, écrit le journal.
Enfin, deux juges ont ouvert des enquêtes, mais les charges retenues contre lui n’ont pas encore été rendues publiques, ajoute-t-il.