Les militants de l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction, le parti de l’ancien président gambien, se sont réunis pour leur meeting annuel et pour montrer qu’en l’absence du chef, le parti n’était pas mort. En revanche, ils disent ne plus reconnaître leur pays.
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Il y a bientôt trois ans, Yahya Jammeh perdait l’élection présidentielle. Sa défaite a fait régresser le pays selon Fatou.
« C’est chaque jour de pire en pire, le coût de la vie est plus chère, le riz est plus cher. On a besoin de lui, on a besoin que Yahya Jammeh revienne. »
Le sentiment d’une baisse du pouvoir d’achat nourrit la nostalgie de Yahya Jammeh. Et ce malgré les accusations de crimes prononcées contre l’ancien président devant la Commission vérité. D’ailleurs, Yankuba a un message à faire passer à toutes les institutions qui enquêtent sur Yahya Jammeh. « Cela montre à la Commission vérité que les gens aiment encore l’ancien président. Ce rassemblement montre à la Commission Jammeh et aux autres que personne ne peut tuer le parti présidentiel et que l’APRC peut remporter la prochaine élection présidentielle en 2021. »
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Malgré son exil en Guinée équatoriale, l’ancien parti présidentiel continue d’espérer un retour de Yahya Jammeh. Il reste le chef incontesté confirme le député Musa Amul Nyassi : « Le moment n’est pas venu de penser à un successeur. C’est toujours le chef suprême du parti et sur le terrain, il a des relais qui travaillent selon ses principes. »
S’il reste populaire, le parti de Yahya Jammeh n’a plus beaucoup de poids politique, avec seulement quatre sièges sur une cinquantaine à l’Assemblée nationale.
Avec RFI