Après que Gérald Darmanin, accusé de viol, a été nommé ministre de l’Intérieur, les critiques n’en finissent pas de s’abattre sur le gouvernement qui est jugé promouvoir la « culture du viol ». Pour défendre sa nomination, Emmanuel Macron a assuré avoir parlé à Darmanin « d’homme à homme ». Ces propos du président n’ont pas calmé les esprits, loin de là.
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Lors de son entretien télévisé du 14 juillet dernier, le président Macron a déclaré qu’il respecte « l’émoi et la colère » des féministes suite à la nomination de Gérald Darmanin. Mais le président Macron défend son ministre au nom de la présomption d’innocence dont il se porte « garant », assurant lui avoir parlé « d’homme à homme ». Un argument qui n’a pas convaincu l’opposition, de même que les organisations féministes qui ont réagi sur la toile.
« ‘Je lui ai parlé d’homme à homme’. Alors là, franchement, on va vous laisser parce que nous, on sait plus quoi faire », a lâché NousToutes sur Twitter. « Confiance d’homme à homme !! », s’est exclamé Jean-Luc Mélenchon qui rajoute : « On comprend mieux pourquoi il ne comprend pas le problème ».
Laurence Rossignol, ancienne ministre des Droits des femmes a joué, elle, d’ironie aux dépens de Macron. « Et d’ailleurs, j’en ai parlé ‘d’homme à homme’ avec mon Ministre de l’Interieur. Et on a conclu qu’on n’allait pas se laisser enquiquiner par les féministes, ces grincheuses, qui s’offusquent d’un banal échange de passe-droits contre des faveurs sexuelles », a-t-elle posté.
