Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Ghana : de lourdes peines contre les opérateurs de chicha

Facebook
Twitter
WhatsApp

L’autorité de régulation des produits alimentaires et médicamenteux du Ghana annonce de lourdes peines contre les opérateurs de chicha qui ne respectent pas la loi.

Le tabagisme au chicha est devenu de plus en plus populaire parmi les jeunes du Ghana.
Fumer de la chicha n’est pas illégal dans le pays, mais les autorités indiquent que les opérateurs doivent respecter les lois régissant son utilisation.

En principe, les promoteurs doivent respecter les lois régissant l’utilisation de la chicha, notamment l’enregistrement systématique du produit et l’affichage des avertissements visibles sur les dangers du tabagisme.

Selon eux, les opérateurs peuvent désormais s’attendre à une peine d’emprisonnement d’au moins trois ans et à des frais administratifs de 4 000 dollars américains s’ils ne se conforment pas à la loi.

Il faut souligner que le tabagisme au chicha est devenu de plus en plus populaire au sein de la jeunesse ghanéenne qui, selon certaines sources, pense que la chicha serait moins nocive que la cigarette. Une aberration totale.

L’augmentation du nombre de bars à chicha à Accra et dans d’autres endroits du pays serait en partie basée sur l’idée selon laquelle le produit serait moins nocif que la cigarette.

Mais selon l’Organisation mondiale de la Santé, une séance de chicha (ou narguilé) d’une heure correspondrait à l’inhalation de la fumée de 100 à 200 cigarettes. En effet, la fumée de chicha présente les mêmes dangers que celle des cigarettes classiques.

Selon le rapport d’une méta-étude de l’Université de Pittsburgh publiée en 2016 dans le journal Public Health Reports : « Comparée à une cigarette, une chicha apporte au fumeur 125 fois plus de fumée, 25 fois plus de goudron, 2,5 fois plus de nicotine et 10 fois plus de monoxyde de carbone. », avait souligné le rapport.