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Ghana : depuis Kigali, John Mahama lance un appel vibrant aux Africains

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L’ancien Président ghanéen, John Mahama a lancé mardi 14 mai lors de l’ouverture de la 31e conférence africaine sur les relations publiques en Afrique à Kigali, au Rwanda, un appel à travers lequel il encourage les Africains à raconter leurs propres histoires et qu’ils soient capables de contrôler et d’affirmer leur identité par un sentiment de fierté et de leur origine.

La conférence axée sur le thème «L’Afrique et la narration, changer les récits», tente d’aborder les nouvelles tendances en matière de relations publiques, mais aussi l’influence des nouveaux médias et de la technologie sur la pratique des relations publiques sur le continent.

Pour la circonstance, Mahama a déclaré « Les nouveaux médias et la diversité du savoir qu’ils ont engendré nous offrent la possibilité de marquer notre continent de manière appropriée, d’établir un récit différent de notre beau continent ».

Avec l’atout qu’offre aujourd’hui l’usage d’un téléphone moderne, il a fait entendre qu’ « on peut raconter l’histoire de l’Afrique, l’histoire de notre communauté, l’histoire de notre famille à des millions de personnes à travers le monde ».

Et pour le devoir qui incombe à la présente génération, Mahama a souhaité que «Nous pouvons mieux raconter nos histoires lorsque nous prenons le contrôle de nous-mêmes; lorsque nous fondons nos identités sur un sentiment de fierté de qui nous sommes et d’où nous venons ».

En vue de corriger les manquements qui dépeignent l’Afrique sous un jour peu reluisant, Mahama a fait observer que « nous avons besoin que les Africains reconnaissent que nous n’avons souvent pas été fidèles à nous-mêmes ; que nous n’avons pas prêté suffisamment d’attention à qui nous sommes. Nous avons abandonné nos traditions et adopté des cultures étrangères qui ont détérioré les précieuses valeurs morales que nous ont léguées nos ancêtres ».

Dans la perspective de mieux présenter l’Afrique, le conférencier a plaidé que « Nous  devons évaluer les histoires qui nous entourent, celui qui raconte votre histoire doit aussi raconter sa propre histoire. Nous, Africains, avons des langues, racontons nos propres histoires ».