Les Ghanéens étaient aux urnes le lundi dernier pour des élections législatives et présidentielle. Les votes se sont déroulés dans une atmosphère calme, mais depuis le dépouillement, les tensions ont commencé par monter.
Ce mardi 8 décembre 2020, John Mahama est sorti de son silence. Le candidat de l’opposition a dénoncé des fraudes électorales présumées.
“Une partie de ce qui se passe est inacceptable et Nana Akufo-Addo continue de montrer des attitudes antidémocratiques “, a déclaré le Candidat de l’opposition.
L’opposant accuse par ailleurs son rival d’utiliser l’armée pour tronquer le verdict des urnes. “Vous ne pouvez pas utiliser l’armée pour essayer de changer certains résultats obtenus dans les circonscriptions que nous avons gagnées. Nous résisterons à toute tentative de changement de la volonté souveraine du peuple ghanéen“.
Une bien mauvaise passe pour un pays présenté comme un modèle de démocratie sur le continent. La tournure prise par les événements surprend plus d’un.
Et pour cause, les deux candidats Nana Akufo-Addo et John Mahama s’étaient engagés en effet à préserver la stabilité dans leur pays à l’issue de ce double scrutin.
De quoi se demander si Accra ne vient pas à son tour d’être infecté par le virus des violences post-électorales devenu endémique sur le continent.
Avec Africanews