Otto Addo : « Maintenant que le Ghana est qualifié pour le Mondial 2026, certains joueurs veulent… »

Ghana Mondial 2026 Otto Addo

Crédit Photo : Foot Africa

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Après la qualification du Ghana pour le Mondial 2026, le coach Otto Addo a fait face à une situation inattendue venant de certains joueurs. Il a dévoilé cela lors d’une sortie.

Le coach a confié avoir approché certains joueurs binationaux pour qu’ils rejoignent la sélection. Mais malheureusement, ces derniers ont refusé. Et maintenant que le Ghana a décroché son ticket pour le Mondial 2026, ces derniers sont revenus à la charge, mais Otto Addo a rejeté leur offre.

« Depuis que je suis devenu l’entraîneur de la sélection en 2022 et même à partir de 2021. Nous avons déjà approché certains joueurs, ils ont dit non.

Maintenant que nous sommes à la Coupe du monde, ils veulent venir. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Le Ghana doit garder sa fierté. Nous avons une belle unité et je ne veux pas la détruire en faisant venir des joueurs sans engagement », a déclaré le coach.

Cette prise de parole ferme rappelle une réalité commune à plusieurs sélections africaines. Le Maroc, par exemple, a longtemps été confronté à des refus de binationaux évoluant en Europe.

Walid Regragui a déclaré qu’il privilégie désormais les joueurs qui disent « oui » dès le premier appel, car ceux qui hésitent trop finissent par déséquilibrer le groupe.

L’Algérie connaît le même phénomène : certains talents formés en France attendent que les Verts se qualifient à la CAN ou atteignent un bon niveau médiatique avant de répondre favorablement.

Djamel Belmadi a lui aussi affirmé qu’il préfère « un joueur modeste qui choisit l’Algérie avec le cœur, plutôt qu’une star qui arrive quand tout va bien ».

Le Sénégal a traversé cette situation avant son sacre continental. Aliou Cissé a mis en place un discours strict : ceux qui refusent une première fois ne sont plus prioritaires. Cette ligne dure a créé une identité forte et a abouti à un collectif soudé, capable de remporter la CAN 2021.

Même la Côte d’Ivoire a connu ce dilemme. Des joueurs formés en Europe ont longtemps privilégié les équipes de jeunes françaises avant de se tourner vers les Éléphants une fois les portes fermées chez les Bleus.

Certains cadres ivoiriens ont déjà réagi en disant : « On ne vient pas en sélection comme on prend un billet de dernière minute ».

Face à cette réalité, Otto Addo ne fait que verbaliser ce que beaucoup pensent en Afrique. Les sélections du continent ne veulent plus être perçues comme un plan B, mais comme un choix de conviction.

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