Au Ghana, les populations se sont emparées d’une information qui d’une manière ou d’une autre les affecte directement.
En effet, l’Association des ouvriers mortuaires du Ghana (MOWAG) a annoncé une grève d’une durée indéterminée ; mettant les populations dans l’embarras.
Il faut noter que l’annonce intervient après que plusieurs plaintes et griefs déposés auprès du ministère de la Santé n’aient pas abouti. Le secrétaire général du MOWAG, Richard Kofi Jordan, a déclaré jeudi denier lors de l’émission matinale Dwaso Nsem sur une chaîne de radio locale, Adon FM, que la grève illimitée débuterait ce mardi 5 mars 2019.
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S’exprimant au nom des travailleurs des morgues qui se sentent lésés, Richard a déclaré qu’ils sont exposés à plusieurs maladies, car ils sont toujours en contact avec les cadavres et les produits chimiques.
Il soutient que le gouvernement traînait toujours les pieds chaque fois qu’ils soulevaient des préoccupations dans leur domaine d’activité.
« Les produits chimiques que nous utilisons donnent cinq types de cancers différents, le gouvernement est conscient de cette situation. Nous courons également le risque de cécité, mais personne ne tient compte de ce fait », souligne-t-il.
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Il déplore aussi le nombre de propositions concernant leur problème envoyées au ministère de la Santé en octobre 2017, puis en juin et septembre 2018, qui n’ont reçu aucune réponse.
Richard Jordan a ainsi conseillé aux personnes qui souhaitaient mourir de mourir avant le 5 mars ou de le différer jusqu’à ce qu’ils reprennent le travail.
Il faut noter qu’au Togo, la morgue du plus grand centre hospitalier, est toujours fermé car subissant des réaménagements
