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Ghana : un professeur travaillant sur un remède Covid-19 local perd la vie

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George Koffour, professeur et chef de la pharmacie de l’Université des sciences et technologies Kwame Nkrumah (KNUST), au Ghana, est décédé selon des amis et des membres de sa famille à Joy News, suite apparemment à des complications liées à la Covid-19.

Notons qu’il défendait l’utilisation de la médecine traditionnelle au Ghana. Ainsi, selon les déclarations de l’un de ses collègues et professeur associé sur sa page Facebook : « George avait mené des actions pour soutenir les efforts du gouvernement dans la recherche et l’accréditation de certains des médicaments à base de plantes alternatifs populaires que nous avons sur nous-mêmes aujourd’hui.

Avec son décès, aujourd’hui, le Ghana a en effet perdu un fils formidable et il manquera beaucoup à la fraternité pharmaceutique ici au Ghana. Je vous en prie, portons, lui et sa famille dans nos prières ».

L’homme de santé était membre d’une équipe d’experts médicaux qui étudiaient un traitement potentiel à base de plantes pour une médication dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 au Ghana. Un Etat qui récemment a été ajouté à la liste des pays à haut risque avec un variant de la pandémie.

Par ailleurs, Akufo Addo le président de la République a fait interdire sur l’étendue du territoire tous les mariages, fêtes et événements en plein air. Aussi, la police de survie a été déployée afin de sanctionner les citoyens violant l’obligation du port de masque.

Pendant ce temps, le Ghana devrait accuser réception de son premier lot de 2,4 millions de vaccins en mars au plus tard. Ce qui lancerait les premières vaccinations de l’ensemble de la population de 30 millions selon les prévisions du président.

Soulignons que les données fournies par le ministère de la Santé affichent un accroissement des contaminations depuis décembre en raison de l’indiscipline, du non-respect des protocoles covid-19 et des élections. D’ores et déjà, l’Association médicale du Ghana a mis en garde le public que « leur santé est entre leurs mains » et que les hôpitaux ne peuvent contenir une expansion du virus.

Avec AfrikMag